Maroc : le Roi, le foot et le développement

Le Roi Mohammed VI du Maroc accueillant les Lions de l'Atlas après le Mondial 2021.
Le Maroc est à fond dans sa candidature pour l’organisation de la Coupe du monde 2030. Un événement qui est d’une importance capitale pour Sa Majesté le roi Mohammed VI qui plaide pour coopération sud-Sud encore plus solide et salvatrice.
En plus de la publicité qu’il offre au Royaume chérifien, le Mondial est une occasion pour les Marocains de raffermir davantage les liens avec le reste du continent. Les autorités marocaines veulent, en effet, faire du football un vecteur de développement. Pour ce faire, elles comptent s’appuyer sur la coopération sud-sud pour consolider la position de plaque tournante du Maroc aussi bien dans le domaine économique que sportif. Un partenariat qui tient à cœur au souverain Mohammed VI qui a compris l’importance du football dans les relations internationales et son impact dans le développement socio-économique d’un pays.
L’engagement du Roi Mohammed VI
En engageant, ces dernières années, d’importants chantiers pour le développement du football marocain, le Roi Mohammed VI contribue directement au rayonnement du football africain et marocain en particulier. Illustration avec son message à l’occasion de la remise du Prix de l’Excellence de la Confédération Africaine de Football (CAF) pour l’année 2022 « CAF President’s Outstanding Achievement Award-2022 » décerné au Souverain, à Kigali, au Rwanda. « Dans mon pays – le Royaume du Maroc, J’ai tenu à faire du football un levier de réussite et de développement humain durable. En plus d’être une passion et l’expression d’un talent créatif, le football est une vision d’avenir, un engagement de longue haleine, une gouvernance efficiente et transparente, et un investissement dans les infrastructures autant que dans le capital humain », avait-il notamment déclaré.
Le Royaume chérifien a déjà démontré son ouverture avec, par exemple, la signature de partenariats avec certaines Fédérations de football du continent. Une coopération qui permet aujourd’hui à de nombreuses associations dont les stades ne sont pas homologués de bénéficier des infrastructures marocaines pour abriter leurs matchs internationaux. Des pays sur lesquels le Maroc peut compter dans sa conquête pour abriter le Mondial 2030. C’est, en réalité, tout le continent qui semble chanter d’une même voix : s’unir pour offrir à l’Afrique sa deuxième Coupe du monde après l’Afrique du Sud en 2010.
Le plaidoyer de Danny Jordaan (SAFA)
Pour des dirigeants comme Danny Jordaan, le temps du changement a sonné. « Les Africains doivent maintenant s’unir. Pendant longtemps, on ne s’entraidait pas, le moment est donc venu de nous donner la main et de travailler pour un seul objectif », plaide Danny Gordon, le président de la Fédération sud-africaine de football (SAFA). C’était lors d’une conférence Amadeus, à Rabat, sous le thème : « Le Maroc au sein de son continent : un partenariat Sud-Sud, gagnant-gagnant, agissant et solidaire : Le Football vecteur d’intégration et de visibilité mondiale du continent ». C’était en marge de la CAN U23.